Tyrosse, Dimanche 21 juillet
6 toros de José Luis Pereda bien présentés mais âpres et difficiles (meilleur le troisième) pour
Daniel Luque (vert sapin or) applaudissements/salut au tiers après avis et très forte pétition
Thomas Dufau (bleu ciel et or) oreille/oreille
Tomas Campos (vert drapeau du Mexique et or) oreille après avis/silence
Il y a certain jours où on a pas de chance. Daniel Luque passe une mauvaise après midi. Il touche un premier toro qu’il accueille avec brio. La faena démarre très bien sur la droite avec des séries de bonne facture. Le toro s’eteint complètement en fin de faena. La mise à mort est propre. Applaudissements.
Thomas Dufau décidé, a su tirer le meilleur de son premier adversaire qui est un manso de gala. Faena très professionnelle et surprenante de maîtrise venant de quelqu’un qui toree sans doute assez peu. La belle mise a mort justifie l’oreille.
Tomas Campos injustement n’est pas beaucoup programmé dans les plazas. C’est un tort car il enchante le public au premier tiers. Série de véroniques gagnant le centre como Dios manda. A la muleta, il est extraordinaire signant un ensemble de grande qualité templé et varié mais sans jamais toreer le public. C’est lui qui sert les plus beaux muletazos de la tarde. Une grosse entière très en arrière fait tomber le toro juste après l’avis. Oreille grandement mérité.
Le second de Luque se réfugie aux planches dès le début de la faena ce qui contrarie grandement le sevillan. Le public crois qu’il va abandonner mais Luque accepte les choses et se surpasse toreeant aux tablas. Une demie épée puis une entière prive une récompense (forte pétition du public) qui aurait été méritée en raison de la persévérance du torero. Luque un peu vexé gratifie l’assistance uniquement d’un salut.
Son deuxième toro très haut semble inspirer Thomas Dufau, il l’accueille par largas afaroladas très serrées. Le toro se freine petit à petit et devient complément arrêté aux banderilles. Thomas Dufau décidément très décidé met toute son envie dans une faena commencée à genoux et qui décolle petit à petit des deux côtés. Finale par Bernardinas très esthétiques. L’épée également justifie l’oreille.
Le sixième n’est pas clair et pègue beaucoup le maestro. Tomas Campos fait de grand efforts pour le toréer par le bas et en tirer quelque chose. C’est peine perdue. Après un essai raté, il perd sans doute confiance à la mise à mort et celle-ci devient pénible. Silence.
Juan Medina