Nîmes : tarde de Indulto pour José Garrido et « Pañero »

Nîmes, lundi 6 juin 2017

6 toros de Jandilla y Vegahermosa (5e/6e) pour
David Mora : ovation et une oreille avec pétition de la seconde
Paco Ureña : une oreille après avis et ovation
José Garrido : ovation et 2 oreilles symboliques

¼ d’entrée

Beau temps avec du vent

Les absents ont eu tort car nous avons vu, peut etre, la corrida de l’année, grace, à ce lot de Borja Domecq avec des exemplaires de ses deux fers. Dans la lignée de celui lidié par J.Bautista, pour son solo, mais nettement supèrieurs les 2,3,4,5 et surtout le 6.

Seul, le premier a manifesté une noblesse fade. Tous sont sortis encastés, brave et donnant du jeu à la muleta avec plus ou moins de difficultés pour les toreros vu leurs exigeances. Le 6, est pour moi un toro extraordinaire : Brave sous 2 piques appuyées, poursuivant les banderilleros jusqu’au planches, une charge longue, franche, vibrante et exigeante (celle que tout aficionado aime) . Je ne discute pas l’indulto, vu que je le demande, mais, je dirais aux grincheux, que je respecte, que dans d’autres mains(Juli, Ponce), il n’y aurait pas eu débat car ils auraient su le vendre.

Les 3 toreros ont été ,en dessous de leurs toros. David Mora, pas croisé sur son premier et, retrouvé, en parti sur son second, mieux centré et toréant relaché par moments.

Paco Ureña s’est bien battu mais a eu beaucoup de mal à canaliser ses 2 adversaires, avec, peut etre, la tete déjà a Madrid.

Jose Garrido a eu aussi beaucoup de mal à dominer ses adversaires et malgré toute sa volonté et sa sincérité, il est resté en dessous de ses 2 exemplaires, donnant l’impression de se demander ce qu’il lui arrivait au sixième . Pour l’avoir vu après la course, il m’ a donné l’impression qu’il n’avait pas réalisé.

Enfin, des toros encastés et ce n’est que du plaisir….

Jean Luc Labarchede