Mont de Marsan – Jeudi 19 juillet 2018
6 toros de Jandilla pour
Juan José Padilla : une oreille et vuelta
Alejandro Talavante : silence et silence
Andrés Roca Rey : silence et une oreille
La corrida de Jandilla correctement présentée, inégale en comportement, a globalement manqué de fond. A peine piqués, les toros de Jandilla ont montré leurs limites dans le dernier tiers. Le 1er et le 6e ont donné le plus d’options sans toutefois faire des éclats.
Le premier Jandilla, correct de présentation est reçu par Juan José Padilla. 2 piques légères. Grand tercio de banderilles du natif de Jerez qui pose 3 bonnes paires. La faena est inégale avec un toro qui reste menaçant. Padilla trace deux bonnes séries droitières. Le reste de la faena, sous l’air de… Pirate des Caraïbes (?!) manque de fond. Il conclut par une bonne entière. 1 oreille généreuse
Le second de la tarde, bien présenté, est bien acceuilli par Talavante, farol, chiculinas et larga. 2 piques. Le toro offre plus de possibilités sur le piton gauche. Talavante trace plusieurs séries de naturelles, de profil au toro, sans grande transmission. 1 entière trasera au second essai qui sera efficace.
Le troisième est bien présenté. 2 piques symboliques avec un toro juste de force. Le manque de force de ce dernier va venir restreindre les possibilités de la faena. Roca Rey trace une faena d’infirmier. Silence
Le quatrième de la tarde est très bien présenté. Réception par larga de rodillas et véroniques. 2 petites piques. Padilla trace une faena pour le public abusant parfois de desplante. Son toro manque de rythme mais la bonne humeur de Padilla compense. Il tue en plusieurs fois et effectue une vuelta de despedida bien fêtée.
Alejandro Talavante recoit un cinquième bien présenté. 2 piques. L’espagnol n’a pas d’options face à un toro manquant de charge et de caste Silence.
Réception par una larga de rodillas périlleuse de Roca Rey qui enflamme le public jusqu’alors endormi. 2 piques légère après un effort à la cape du péruvien. Le début de faena est d’une bonne intensité avec un toro collaboratif. Roca Rey laisse de bonnes choses sur les deux pitons mais le toro baisse en intensité au fil des muletazos. Avec douceur et souplesse, Roca Rey termine sur le piton gauche et transmet avec les tendidos. 1 oreille après une entière au second essai.
Jean Dos Santos
Photo : Melanie Huertas