Un lot de Cebada Gago compliqué, avec peu de charge et peu de fond. Ils n’ont pas permis au toreros de s’exprimer exepté l’excellant 3e.
Rafaelillo hérite d’un premier toro compliqué et intelligent. Il est difficile. 2 piques. La faena est fade et sans fond. Rafaelillo revient avec de meilleure intension face au quatrième en l’accueillant par largas de rodilla. 2 piques. Le travail muletero reste trop superficiel et inconstant. Encore un Cebada exigeant. 1 estocade.
Le premier de Curro Diaz est plus physique, plus lourd. Il renverse le cheval à la première pique et y reviend trois fois. Curro Diaz se met à l’ouvrage face à un toro qui permet quelques séries. Il s’implique et essaye de tirer le maximum d’un adversaire compliqué et dangereux. Il fait parler son expérience et transmet avec le plumaçon. Grande estocade de l’andalou et applaudissements.
Le 5e est un toro manso que Curro Diaz amene 4 fois à la pique. Le toro est un peu distrait et difficile. Une faena comme la précédente, technique, tracée avec expérience. Cependant le toro ne transmet pas et la suite est un peu ennuyante.
Perez Mota se retrouve face au meilleur du lot. Un toro mobile et très bien présenté. 2 piques. Le toro est excellant sur la corne droite. Perez Mota enchaine les séries de derechazos avec le soutien de l’orchestre montois. Après quelques bonnes séries il décide d’écourter sa faena et son estocade n’est pas bonne. Une partie du public siffle contre Perez Mota pour être passé à côté d’un grand exemplaire de Cebada Gago. Dommage.
Le dernier est dans la lignée des précédents. Il n’a pas de charge ni de caste. Perez Mota ne peut pas faire grand-chose même si il essaye et s’engage. Silence
Mont de Marsan, Samedi 23 juillet 2016
6 toros de Cebada Gago pour
Rafaelillo : silence et silence
Curro Diaz : applaudissements et silence
Perez Mota : division d’opinions et silence
Jean Dos Santos