Cette corrida de Conde de Mayalde était attendue en ce Vendredi 24 mai. Ganaderia moins plébiscitée et qui garde un nombre de toros raisonnable, elle va en opposition avec les « commerciales » que l’on retrouve de manière systématique dans toutes les férias. L’autre événement était la présence de Andrés Roca Rey, justement devant une ganaderia « non commerciale » tant l’événement est rare… mais demandé !
A l’occasion de la confirmation de Jorge Martinez, les toros de Conde de Mayalde, très bien présentés, ont donné du fil à retordre aux toreros. Malgré leur manque de race, on retiendra le bon troisième et les quelques qualités du quatrième.
Le troisième, c’est Andrés Roca Rey qui en hérita. Le péruvien fut dans un premier temps digne avec une faena de bon niveau, malgré un excès d’extravagance dans son toreo caractérisée par des passes dans le dos lorsque le toro permettait une tauromachie plus « convensionnelle », question de goût. A l’épée, Roca Rey se trouva en difficulté pour estoquer son adversaire. 2 avis et enfin le toro tombe.
Il n’eut pas la même chance devant son deuxième devant lequel Roca Rey se trouva sans solution au moment d’estoquer l’animal. Après de multiples tentatives, les trois avis retentissent sous les sifflets des tendidos.
Cayetano fut le chef de lidia parfait comme souvent. C’est d’ailleurs en sortant le premier toro du cheval qu’il passa tout prêt du drame. Le premier toro de la tarde n’a pas facilité la tâche à Jorge Martinez, qui fut lui aussi attraper par le toro, après qu’il eut renversé la cavalerie. Une fois la tension retombée, Jorge Martinez fut digne de sa confirmation en livrant une faena au plus haut de son potentiel. Malheureusement l’animal manqua de fond, tout comme son second qui ne permit à aucun moment au torero de songer au triomphe.
Pour Cayetano, on retiendra quelques gestes et un rôle de chef de lidia donc, bien tenu. Son lot ne lui permit pas non plus de briller outre mesure.
Madrid, Vendredi 24 mai 2024
6 toros de Conde de Mayalde pour
Cayetano : silence et silence
Andrés Roca Rey : salut après 2 avis et sifflets après 3 avis
Jorge Martinez : silence et silence après avis