Istres, Vendredi 18 juin 2021
6 toros de Zalduendo, de belles présentations et homogènes. Maniables dans l’ensemble, pour
Antonio Ferrera (rouge et or) Salut après un avis/2 oreilles après deux avis
Morante de la Puebla (curcuma et or avec parement noirs) salut après un avis/silence après un avis
Juan Leal (bleu gris et or) salut après un avis/oreille après un avis
Photo : Christine Nuel
Antonio Ferrera fait les choses avec classicisme à son premier quelque peu tardo. Par un miracle et à force de travail il arrive à l’intéresser et à lui donner des muletazos de grande qualité. Il tente de tuer à recibir son adversaire en le citant d’une quinzaine de mètres. Il pinche et cela l’empêche de couper un trophée fort mérité au vu de l’effort.
A son second, son côté Ferrari ressort au grand bonheur du public face à un toro distrait mais qui embiste. Très belle pose de banderilles énergique dont une, al quibro. Une entame de faena à genoux sans doute inspirée par Juan Leal. Quelques passes templées et complètement relâchées dont quelques adornos originaux donnant une sorte de nouvelle tauromachie contemporaine. Une grosse entière. Le toro met du temps à tomber ce qui déclenche les 2 avis. Cela ne l’empêche pas d’obtenir 2 oreilles.
Morante torée son premier assez distraido en égrenant les passes une à une. Malheureusement l’effort ne porte jamais sur le public.
Face à son second, bien présenté avec une belle charge, Morante interprète des véroniques genoux plantés au sol très templées suivies par de somptueuses véroniques et une revolera au centre Un quite par chicuelina et une entame par le haut laissent entrevoir une grande faena. Malheureusement le toro s’éteint trop vite. Une mise à mort malchanceuse déclenche un silence du public.
Juan Leal fait feu de tout bois avec les deux toros de sa tarde. Le premier en commençant à genoux et le second par passes changées. Et en finissant par un numéro d’équilibriste entre les cornes. Un deuxième tué mieux que le premier. Malheureusement, ce type de toreo laisse l’aficionado sur sa faim. Le toro méritait une lidia plus construite permettant de le mettre mieux en valeur. Il obtient une oreille de son second.
Juan Médina