Céret : Jesus De la Calzada et Miguel Andrades se démarquent devant les Barcial

Ce dimanche matin, le temps était à la célébration avec la ganadería Barcial, qui fêtait les 100 ans de sa création. Le lot envoyé par la famille Cobaleda s’est distingué par une très belle présentation, à l’exception du premier novillo, de trapio plus modeste.

Miguel Andrades par le bas devant le dernier Barcial ©Philippe Gil Mir

Au cheval, les novillos n’ont montré aucune bravoure malgré leur attrait pour le cheval. Ils ont été trop piqués en général, ce qui explique leurs difficultés dans le dernier tiers. Malgré une caste limitée, les novillos de Barcial ont fait preuve de maniabilité grâce à leur noblesse, permettant des faenas plus développées que d’habitude.

Mario Arruza a vécu une matinée sans peine ni gloire, neutre dans son ensemble. En revanche, Jesus de la Calzada a montré de très belles choses devant cette novillada exigeante. Il a su dominer ses adversaires avec détermination et a conclu ses prestations par des estocades efficaces. Cependant, le président a refusé de lui octroyer l’oreille à chacune de ses sorties, bien que la pétition ait été largement majoritaire pour son premier novillo.

Magnifique derechazo de Jesus de la Calzada au second novillo ©Philippe Gil Mir

Miguel Andrades a hérité du lot le plus compliqué de la matinée, notamment avec son premier novillo, qui s’est arrêté, l’empêchant de s’exprimer pleinement. Lors de sa seconde sortie, il a montré de belles qualités dans la lidia après être allé à puerta gayola pour recevoir son novillo. Il a combiné oficio et élégance dans sa manière de toréer, et son second tercio de banderilles a été spectaculaire (voir photo ci-dessous), avec une troisième paire très exposée. Sa faena, réalisée avec beaucoup d’envie et de dévouement, a été écourtée par l’arrêt rapide de l’animal. Après une estocade honnête, il a effectué une vuelta très applaudie.

6 novillos de Barcial pour
Mario Arruza : silence et silence après 2 avis
Jesus de la Calzada : vuelta après pétition et vuelta après pétition
Miguel Andrades : silence et vuelta

La Rédaction