Captieux – Dimanche 2 juin 2019
6 novillos d’El Freixo pour
Dorian Canton : silence et silence
José Fernando Molina : silence et silence
Borja Collado : une oreille et silence après un avis
A l’issue du paséo, l’équipe des arènes, emmenée par Guy et Gérard, a reçu une chaleureuse ovation suite à la rénovation des arènes durant l’hiver. Les novilleros ont été invités à saluer avec les bénévoles.
Les novilleros ont tiré leur épingle du jeu. Les novillos se sont montrés en général avec peu de moteur, s’éteignant rapidement après la pique.
Le lot était composé de novillos nobles mais manquant de fond et d’un bicho plus sérieux et encasté.
Dorian Canton, seul français du cartel, et José Fernando Molina ont démontré leur envie. José Fernando Molina n’a pas pu réellement s’exprimer, le cinquième lui posant quelques difficultés. Borja Collado a été le plus en vue de la tarde en coupant une oreille à son premier opposant et réalisant une faena plus complexe face au sixième de la tarde, perdant le triomphe à l’épée.
A l’issue de la course, les prix suivants ont été attribués
Prix Fernando Dominguez pour la meilleure estocade : désert
Prix à la meilleur lidia à la cuadrilla de José Fernando Molina
Prix André Durantau au triomphateur de l’après-midi : désert
Président : Miguel Telleria
Toro a toro
Dorian Canton reçoit un premier novillo, qui ne se fixe pas au capote, le novillero français dessine quelques véroniques de bonnes factures. Le Freixo reçoit une petite pique. Le français commence sa faena à genoux par derechazos. Le novillo est noble, répondant aux toques de Dorian. Le béarnais laisse respirer le novillo pour tirer le maximum d’un novillo qui manque de force. La faena manque de transmission. Il dessine les meilleures séries de sa faena à droite. Entière efficace de côté. Silence
José Fernando Molina reçoit le second novillo de la tarde qui se révéle faible. Une pique bien administrée par Tito Sandoval. Brindis au public. Le novillo est noble mais tardo, le protégé de Manuel Caballero dessine de bonnes séries droitières, mais c’est plus compliqué à gauche. La faena manque de transmission, il reçoit une voltereta en entrant à matar. ¾ de lame. Silence
Borja Collado arrive à Captieux après un début de saison triomphal. Son premier novillo sort avec plus de moteur que les autres mais après une pique le novillo commence à s’éteindre. Borja brinde sa faena au public et montre toute son envie de triompher pour sa présentation en France. Il débute sa faena par le haut, pieds joints, avant d’enchaîner par de bonnes séries de derechazos malgré la charge courte du novillo. Borja démontre ses capacités à allonger la charge du novillo. Ce dernier se décompose au fil de la faena et devient réservé et avisé. Le valencien se fait accrocher deux fois, la seconde voltereta violente. Borja revient et réduit les terrains pour des manoletinas serrées. Entière engagée et très efficace. Une oreille
Dorian Canton accueille son second opposant par deux largas de rodillas puis continue par de bonnes véroniques. Deux piques. Brindis au public. Il débute sa faena par des cambiadas au centre de la piste. Il enchaîne par des séries droitières de bonne facture. A gauche, le novillo est plus tardo. Dorian n’a pu s’exprimer que sur les trois premières séries. Le manque de connexion avec les gradins n’a pas aidé le béarnais. L’échec aux aciers ne permet pas à Dorian de prétendre à couper une oreille pour son début de faena. Silence
Le cinquième novillo pose des difficultés au jeune novillero. Le novillo s’arrête en milieu de passe, il a des embestidas violentes, manque de force et de race. Il ne permet pas à José Fernando Molina de s’exprimer. Échec aux aciers.
Le sixième est le mieux présenté du lot et celui qui sort avec le plus de moteur de la tarde. Le novillo prend une bonne pique et pousse sous le fer. Borja dessine de bonnes séries de derechazos qui enthousiasme le public venu dans les arènes Jean Sango. Le novillo est noble, il embestit bien en début de faena avant de baisser de régime. Il fait l’effort de tirer le maximum d’un novillo qui va a menos. Il termine sa faena par des manoletinas. Borja sait que s’il tue bien, il aura une oreille supplémentaire significative de sortie en triomphe. Malheureusement l’échec aux aciers, le prive de triomphe dans ses arènes capsylvaines où il était venu avec beaucoup d’envie.
Photos : Laurent Bernède