Bayonne, Dimanche 1 septembre
6 toros de La Quinta pour
Octavio Chacon : salutet salut
Roman : applaudissements/silence après un avis
Joaquin Galdos : salut/oreille après blessure
Photos : Victoria Bordes
Octavio Chacon a mis tout son professionnalisme et son toreo très sobre. Il n’en faut pas moins pour rester quieto face au toro faible et insensible aux nombreux toques de l’andalou. Le toro a même compris le stratagème et cherche l’homme dès le début de faena. Chacon arrive a lui tirer une série à droite sous l’ovation du public. Mise à mort al recibir en citant de loin. Salut aux tiers.
Le deuxième d’Octavio Chacon, de fort belle présentation, est un sacré loustic qui se défend également, parti du centre à la pique. Salut de Juan José Trujillo aux banderilles. L’espagnol trace une nouvelle faena technique, sans tricher mais la mayonnaise ne prend pas. Bonne entière. Salut du torero
Roman ne brille pas particulièrement par sa présence malgré son envie. Son premier opposant se défend. Roman effectue tous les efforts possible mais peine perdue. Un final par manoletinas est à noter. Pinchazo, demie épée et 2/3 de côté.
Rebelote au deuxième qui, anecdote cocasse, déculotte le picador. Le vent se lève, le toro serre à droite. Le franco valencian s’en sort avec les honneurs même si la faena reste plate. Il manque le recibir à deux reprises. 1/3 d’épée de côté. Le toro se couche de fatigue et sans doute aussi d’ennui. Silence pour le diestro après un avis
Joaquin Galdos sauve la tarde. Il entame sa faena genoux à terre sous les « oles » du public. La musique sonne après un beau passage droitier. Le péruvien arrive même à lier à droite. Une mise à mort très engagée mais demie épée. Salut aux tiers.
Le dernier toro du lot est très armé et légèrement bizco. Galdos sert à ce toro un brin distraido une très jolie demie au centre. La faena est brindé à Roman. Très belle faena accompagnée par la musique, un toro qui est sans doute le meilleur du lot. Le péruvien termine sa faena par des molinetes à genoux. Un coup d’épée parfaitement engagé à la mort qui lui vaudra une cornada et une spectaculaire voltereta. Oreille amplement méritée amenée à l’infirmerie par Gomez Escorial. Avec la silhouette petite et gominée, le sens de la lidia et l’art, il m’a un peu rappellé un certain torero de bizkaie.
Juan Medina