5 toros du Marquis de Albaserrada et 1 du Camino de Santiago (2e) venu en remplacement d’un blessé. Des toros bien présentés dans l’ensemble mais ne montrant pas grand jeu exceptés les deux derniers plus mobiles et plus braves sous le cheval.
Le premier toro s’est abîmé les cornes lors de l’apartado, ne montre pas de grandes qualités. Sanchez Vara va le lidier par véroniques correctes. 2 piques pas très appuyées. 3 paires de banderilles et un saut à la garrocha du banderillero. Une faena sans relief face à un adversaire sans fond et sans gaz.
Le quatrième, lidié par Sanchez Vara, très lourd et haut, bien présenté, reçoit 3 piques. Il pousse à chacune des rencontres avec le cheval. Sanchez Vara posa ensuite 3 paires de banderilles qui ont peu d’effets. Une faena, comme la précédente, sans profondeur et sans échange avec les gradins.
Le second de l’après-midi, l’unique Camino de Santiago, Alberto Lamelas l’accueille avec deux largas de rodillas. 2 piques. Une faena que Lamelas débute au centre du ruedo. Il enchaîne deux premières séries très intéressantes et très appliquées. Ensuite le toro a, hélas, du mal à partir mais Lamelas fait le maximum pour tirer les meilleurs muletazos de son adversaire. Une division d’opinions mais l’oreille est accordée au torero. Son engagement face au toro et sa sincérité font foi au palco.
Alberto Lamelas reçoit une nouvelle fois son second adversaire par largas de rodillas. S’en suit une bonne série de véroniques. 2 piques. Durant le dernier tiers, Lamelas construit d’excellentes séries sur les cornes droites et gauches. Il montre encore une fois toute son envie de bien faire, enchaînant avec grand sérieux les séries. Cependant la faena est trop longue : 2 avis sonnent avant que Lamelas ne parvienne à estoquer le toro. Il méritait pourtant de couper au minimum une autre oreille et se permettre ainsi de sortir à hombros.
César Valencia hérite d’un premier toro qui l’empêche de se montrer au capote. 2 piques avec un toro qui pousse à chaque reprise. Une pique supplémentaire aurait peut-être permis de faciliter le travail au vénézuélien lors du dernier tiers. Une faena où Valencia s’engage face à un opposant compliqué à manier. 1 entière bien placée durant laquelle le matador se fait attraper. Une oreille vient récompenser son travail.
César Valencia qui revient de l’infirmerie après le coup de corne reçu au moment de tuer son premier bicho, réalise lui aussi une larga de rodillas en sortie. Une lidia parfaite du cheval aux banderilles. 2 belles piques, bien placées et une grande ovation au piquero. Un toro qui s’implique beaucoup lors de ce tercio de varas. Le banderillero Carlos Dolaire salue après la pose de deux paires de banderilles. César Valencia débute sa faena au centre du ruedo par des derechazos. Il enchaîne sur cette même corne droite et le public apprécie. Il a ensuite du mal à faire de même à gauche. Une oreille vient sanctionner le travail accompli par le jeune vénézuélien.
Aignan, Dimanche 27 mars 2016
5 toros du Marquis d’Albasserada et 1 du Camino de Santiago (2e) pour
Sanchez Vara : Silence et Silence
Alberto Lamelas : Oreille et Vuelta après deux avis
Cesar Valencia : Oreille et Oreille
Reseña : Jean Dos Santos
Photos : Aurélien Dufau